Clinique vétérinaire du Parc

La chirurgie

La chirurgie

 La salle de chirurgie fascine tout autant par les actes réalisés que par le lieu inaccessible au public.
Le souci constant d’aseptie (= propreté + stérilité) justifie de la placer à l’écart de zones de circulation.

L’anesthésie abaisse la température corporelle et retarde la récupération en ralentissant les fonctions, d’autant plus que la taille du patient est petite. Un caillebotis l’isole de la table métallique. Tapis chauffant, couverture à air pulsé, couveuse thermostatée ventilée constituent autant de moyens pour accélérer une récupération rapide de la température habituelle.

Le contrôle de la douleur s’anticipe dès l’induction anesthésique. Pendant l’opération le contrôle de la fréquence cardiaque aide à doser les antalgiques. Le choix des molécules dépend du type de chirurgie et de la sensibilité individuelle. En postopératoire, l’auxiliaire joue un rôle crucial pour vérifier que la douleur reste sous contrôle.

La propreté ne suffit pas. La chirurgie peut être confrontée à des sites souillés comme le tartre de la bouche, un abcès, l’intestin, un utérus infecté.

Les mesures antiseptiques s’appliquent à la préparation du patient par la tonte sous aspiration, la désinfection de la peau, la chirurgie avec des gants stériles, le changement des instruments et gants à l’issue d’une phase septique, comme le retrait d’un corps étranger dans l’intestin, avant la phase de reconstruction.

Les moyens pour stériliser sont de 3 types. Les instruments, après nettoyage aux ultra-sons, sont placés dans un four Poupinel à 180° pendant 2 heures. Les matériaux plus fragiles comme les champs opératoires, les compresses, les jerseys de protections sont soumis à la pression à moindre température dans un Autoclave. Les matériels ne supportant pas la température tels que moteurs, matériel ancilaire, mandrins, sont traités au tri-oxy-méthylène par comprimés pendant 24 heures.

Une molécule « anesthésique » n’a pas toutes les qualités recherchées telles que la relaxation, le contrôle de la douleur, l’inconscience. Les associations améliorent l’efficacité en réduisant les doses, et ainsi augmentent la sécurité et la qualité du réveil.

La pose d’un cathéter veineux permet une action et une réaction rapides en cas de besoin.

L’intubation systématique dans la trachée sécurise les poumons d’une fausse route et rend plus efficients le gaz anesthésique et l’oxygénation de votre compagnon. Si besoin un respirateur prend le relai de la respiration spontanée.

L’auxiliaire spécialisée teste les réflexes oculaires, visualise la taille de la pupille, détecte des mouvements spontanés, …

Elle est assistée par un détecteur d’apnée, Apalert, qui sonne en cas de pause respiratoire prolongée. Un scope multi-paramètres permet de visualiser en direct le tracé électrocardiogramme, les courbes d’oxygénation du sang, du gaz carbonique expiré, …

La détection des petits signaux permettent une anticipation, bénéfique à la qualité du sommeil anesthésique, à une bonne tension artérielle et au contrôle de la douleur.

Les conditions matérielles optimales garantissent un résultat de qualité : un éclairage sans zone d’ombre, le sialytique, des champs pour maintenir la stérilité de la zone opérée, des gants, les instruments adaptés, …

Les chirurgies d’une clinique généraliste varient énormément, depuis des chirurgies dites de convenance, principalement pour des stérilisations, jusqu’à des actes en relation avec des pathologies à corriger.

La chirurgie générale concerne aussi bien des masses cutanées, les mamelles, l’appareil digestif ou urinaires, la rate, les plaies, …

Les fractures requièrent des matériels spécifiques pour couper, lors d’amputation de la tête fémorale du chat par exemple, pour percer lors de pose de broche ou de vis, pour poser des cerclages métalliques.

La rupture du ligament croisé du genou demande la pose de prothèses, principalement dans les petites races de chien ou chez le chat.

L’ophtalmologie peut faire appel à des sondes lacrymales, à des prothèses lors d’énucléation.

La dentisterie requiert tout un appareillage depuis le détartreur à ultrasons, jusqu’au bistouri électrique avec anses, des meules ou des fraises pour tailler les dents, des scies pour extraire une carnassière, …

monitoring

Monitoring

anesthésie et réanimateur

Anesthésie et réanimateur

testicule intra-abdominale

Testicule intra-abdominal

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