L’alimentation

L’Association Mondiale des Vétérinaires spécialisés en Animaux de Compagnie (WSAVA)
a intégré l’Alimentation parmi les 5 piliers de la Santé animale, qui incluent
par ailleurs la température, le cœur, la respiration et le contrôle de la douleur.

Une étude menée par la marque Proplan a montré un bénéfice significatif à choisir un aliment de qualité, par l’allongement de la durée de vie d’un an et demi,
aussi bien chez les chiens que chez les chats.

L’alimentation, l’enjeu de la qualité de vie

Le pilier de l’alimentation de nos compagnons carnivores repose sur la qualité plus que sur la quantité des protéines.
Les protéines constituent la trame des os, les composants des muscles et des organes.
30% des protéines ingérées sont consommées à élaborer le pelage.
Le système immunitaire repose sur les anticorps, qui dépendent eux aussi des protéines de l’alimentation.

Nos compagnons doivent trouver dans les protéines ingérées (qui se constituent de chaines d’acides aminés), certains acides aminés, dits, « indispensables » qu’ils ne savent pas synthétiser par eux-mêmes.
Au nombre de 10 chez le chien et de 11 chez le chat, leurs quantités respectives déterminent la qualité d’un aliment.

La composition d’un aliment inscrite sur l’emballage ne permet pas d’apprécier sa qualité.
Un même taux de protéine peut provenir aussi bien de morceaux nobles de muscles que de petites viandes avec tendon, cartilages et attaches osseuses…
La teneur en minéraux peut masquer des disparités en sodium, phosphore ou calcium.

L’analyse d’une étiquette demande d’établir des ratios entre protéines et énergie, les protéines devant être appréciées selon leur digestibilité.
Ainsi le collagène de l’emballage des muscles n’est pas valorisable par le corps et devra faire travailler inutilement les reins.

Le chien : un modèle actif ?

La lecture des sacs des croquettes propose des quantités selon des formats de chien.
Bien souvent le calcul montre que les doses sont destinées à des chiens entiers et actifs.
« L’activité » présuppose 1 heure d’exercice intense au quotidien…
Sinon le statut « sédentaire » réduit de 20% les besoins.
De plus, la fréquente stérilisation réduit encore l’énergie nécessaire de 20%…
Il faut ajouter à cela les caractères particuliers de race qui modifient le besoin en énergie :

nos exubérants labradors assimilent mieux l’énergie de 20% que les autres races, ce que réduit encore leur besoin…

A côté de ces modulations des besoins en énergie, le besoin en protéines reste fixe selon le poids de votre compagnon.
Ainsi réduire un aliment qui a fait grossir… va créer des carences en protéines et autres éléments nobles comme les Oméga 3.

La clinique peut vous aider à bien choisir.

Le chat : un mangeur de souris !

Le chat est un flambeur de protéines. Elles représentent la moitié d’une ration fraîche, comme la teneur en muscle d’une souris ou d’un petit oiseau.
Une protéine est consommée sans pouvoir être stockée : s’il cesse de manger, il puise immédiatement dans ses réserves en muscles et perd en masse maigre sans mobiliser beaucoup de graisse.

Les reins constituent la seule voie d’élimination des protéines. Pour mieux les préserver, la source doit privilégier les viandes à haute digestibilité.
Cette recherche de qualité devient encore plus cruciale en cas de maladies pour lesquelles les besoins en protéines augmentent, comme en cas d’hyperthyroïdie, de problème de peau, de surpoids, …

En complément des protéines, le chat utilise mieux les graisses que les glucides. L’apport en glucides permet de fabriquer la croquette.
Cependant, certaines croquettes, économiques, trop riches en céréales, ne peuvent être correctement digérées car les capacités enzymatiques du pancréas à digérer les glucides restent limitées.

Le lapin, le cobaye : la déraison alimentaire ?

Ces deux compagnons, très sensibles, le sont également au niveau digestif, d’autant plus que leur gourmandise entraine leurs maîtres à faire leur malheur.

Essayez de mâcher un bout de foin avec vos dents : vous comprendrez pourquoi le « meulage » du foin lors de la mastication use les leurs, qui fort heureusement poussent en permanence.
On pourrait penser que leur tube digestif est monté à l’envers car le foin est transformé dans le gros intestin, expulsé sous forme de « crottes gélatineuses » riches en protéines, les coecotrophes, ingérées elles-mêmes très tôt dans la nuit, pour être absorbées dans le petit intestin…

Les granulés, trop souvent privilégiés car très appréciés, court-circuitent le colon, le réduisant au « chômage technique » car leur utilisation se fait dès l’intestin grêle.
Leur intérêt reste limité lorsque le foin est choisi pour la diversité de ses essences, la qualité des brins, l’absence de petits résidus.

L’apport de verdure obéit à des règles de grande fraîcheur afin d’éviter de mauvaises fermentations dans le colon. Le foin doit constituer 95% des apports.

La clinique : la qualité et le prix.

La clinique a fait le choix de marques reconnues pour leurs travaux de recherche permanents afin d’élaborer des formulations répondant au mieux aux différents stades de la vie.
Des aliments spécifiques existent aussi pour préserver votre compagnon d’insuffisances liées à une maladie.

La clinique a choisi de vous proposer le meilleur et au meilleur prix par son site en ligne Chronovet.fr.