La chirurgie

Le recours à la chirurgie fascine et inquiète.

Le pouvoir de modifier la nature du corps impressionne, mais l’anesthésie demeure un acte qui met mal à l’aise.

Rassurez-vous la chirurgie obéit à des règles de bonne pratique, notamment pour les chirurgies de stérilisation, qui obéissent à des protocoles bien définis.

De plus l’anesthésie pratiquée à la clinique intègre des moyens modernes et des molécules sures d’utilisation, notamment pour éviter à votre compagnon de souffrir.

1. Avant la chirurgie

Le vétérinaire vous accueille pour prendre en charge votre compagnon, s’assure qu’il est bien à jeun.

Une prise de sang peut être réalisée pour vérifier les fonctions du foie à transformer les anesthésiques et celles du rein à les éliminer.
L’examen clinique s’assure qu’il n’y a pas de risque ou de réserve à l’anesthésie.

Avec le concours d’une auxiliaire spécialisée, un cathéter est posé dans une veine d’une patte avant pour induire l’anesthésie, et disposer d’un accès rapide pour diffuser les médicaments.
Une sonde est introduite dans la trachée pour éviter tout risque de fausse route et garantir la parfaite oxygénation ainsi qu’un relai anesthésique.
Une surveillance multiparamétrique permet de surveiller le cœur, la respiration, l’oxygénation et l’expulsion du gaz carbonique.

Votre compagnon placé selon la position souhaitée, on procède ensuite à la tonte et à la désinfection.

Le vétérinaire enfile des gants stériles, place des champs stériles sur la zone à opérer et dispose d’instruments eux-mêmes stérilisés.

La chirurgie pourra débuter après administration d’un traitement protégeant votre compagnon de la douleur, choisi en fonction du type de chirurgie et de sa durée.

2. La chirurgie commence…

L’auxiliaire spécialisée aide le vétérinaire de façon à ne pas compromettre la stérilité de la chirurgie, notamment en lui présentant des fils de suture ou en facilitant l’accès divers des instruments.

De plus, elle surveille la qualité et la profondeur de l’anesthésie.
Elle observe le niveau des réflexes, regarde les courbes cardiaques et respiratoires des automates, réagit aux alarmes en modulant les paramètres du respirateur ou du circuit gazeux.

L’auxiliaire et la machine, supervisées par le vétérinaire, garantissent une grande qualité à l’anesthésie et à l’analgésie (contrôle de la douleur).

3. Le patient se réveille…

L’opération terminée, l’anesthésie est coupée, un pansement est réalisé selon besoin, une collerette peut être choisie pour prévenir le léchage.
Votre compagnon reprend conscience en quelques minutes.
Le monitoring est retiré progressivement au fur et à mesure que les fonctions n’ont plus besoin d’être assistées.
Le cathéter veineux demeure en dernier, tout pendant que le risque de complication subsiste ; sa présence garantit une réactivité immédiate à la demande de soins.

L’anesthésie abaisse la température du corps.
En cas de besoin la clinique dispose de plusieurs moyens pour assurer une reprise de la température, depuis le simple coussin chauffant, en passant par la couverture ventilée ou mieux encore la couveuse thermostatée.
Ces moyens accélèrent la récupération post-anesthésique, par une meilleure reprise de toutes les fonctions.

Dans la majorité des cas, votre compagnon retrouve son foyer le soir même, sauf pour les chirurgies abdominales qui requièrent une mise au calme, voire une surveillance, justifiant qu’il reste en hospitalisation un peu plus longtemps.
En plus des recommandations spécifiques à la chirurgie, une prescription pour le contrôle de la douleur est délivrée pour quelques jours jusqu’à la parfaite cicatrisation.

4. Quelques jours plus tard…

Selon la sévérité de la chirurgie, un contrôle pourra être nécessaire les jours suivants pour s’assurer du confort de votre compagnon, de l’absence de complication et de la qualité de la cicatrisation.

Le retrait des fils parfait le parcours de soins.
Le vétérinaire a toujours mis un point d’honneur à ce que la cicatrice brille par sa discrétion : un joli moyen de refermer une parenthèse qui demeure forte en émotion, même quand tout est fait pour que tout se passe au mieux.

Une hospitalisation brève, un contact rapide après la chirurgie pour informer et rassurer, le souci constant du bien-être par le contrôle de la douleur, une hygiène stricte, et… des câlins.