L’imagerie

Notre Société de l’image apprécie de pouvoir visualiser pour mieux se représenter une
situation. La radiographie conserve une place de choix pour explorer le squelette, les poumons, voire le cœur.

On conçoit mal de ne pas explorer une toux pulmonaire sans l’aide d’une radio,
qui va nous révéler l’état des bronches et d’éventuelles opacités.

La radio à l’heure du numérique

La manipulation des rayons X demande quelques précautions.

L’appareil de dernière génération et de forte puissance, limitant ainsi les temps d’exposition, est placé dans une pièce dont les murs ont été plombés pour vous protéger lorsque vous patientez dans la pièce voisine.
Une société, extérieure à la clinique, contrôle la fiabilité du matériel et des équipements pour garantir la qualité des clichés et la sécurité des intervenants munis de leurs propres protections.

Dans un souci écologique, la clinique n’utilise plus de bains de développement.
Les films ont été remplacés par un traitement numérique de l’image, permettant d’affiner la lecture, notamment par la modulation du contraste et le zoom des détails.

C’est à ce prix que la radio numérisée rend un service de haute qualité.

L’effet boomerang des ondes en Echographie

La radiographie de l’abdomen permet de visualiser la taille des organes, leur position, la présence de corps étrangers, de calculs dans les reins, les uretères, la vessie, l’importance d’une constipation, …
Néanmoins, elle ne nous renseigne pas assez finement sur les composants des organes.

L’échographie utilise des ondes qui vont être absorbées fortement dans les masses, très peu dans les liquides, permettant une dissociation fine des structures d’un même organe.

Ainsi les différentes couches de l’intestin pourront être visualisées pour distinguer des entités inflammatoires, tumorales, des corps étrangers (lien de sac poubelle chez un chat, ficelle de rôti, …), des signes de mobilité ou de blocage du transit.
L’échographie identifie des structures invisibles à la radio comme le pancréas, les ganglions, les glandes surrénales.
Côté carnet rose, cet examen permet de suivre une gestation, … sans pour autant compter le nombre de petits…

L’image renvoyée par les ondes permet de réaliser des mesures, de calculer des vitesses de débit, des puissances de contractions, notamment pour le cœur.

L’image 3.0

Lorsque la radiographie ou l’échographie pratiquées à la clinique manquent de finesse de résolution, nous pouvons faire appel à des intervenants extérieurs pour des diagnostics plus pointus.

Des vétérinaires spécialistes viennent régulièrement à la clinique avec leur échographe spécifique pour notamment des diagnostics de malformations cardiaques congénitales.

D’autres spécialistes interviennent à la clinique pour la réalisation d’endoscopies principalement digestives, pour l’œsophage (reflux gastro œsophagien), l’estomac (ulcères, nodules, tumeurs), le duodénum (inflammation, sténose du pylore, …), …

En extérieur, le Scanner, voire l’IRM, deviennent accessibles en centre de diagnostic ou en hôpital vétérinaire.

La radiographie numérisée conserve en médecine vétérinaire un intérêt évident en raison de sa mise en œuvre simple, de ses nombreuses indications en clinique généraliste, qui nous conduisent à vous la proposer régulièrement.

L’échographie la complète, voire la remplace, pour des cibles plus affinées.